La consternation est à son comble à la suite de ce carnage dans la commune de la Croix-des-Bouquets ayant coûté la vie à 3 membres d’une seule famille dont la mère et deux filles. Le père de famille, Me Jean Simson Desanclos, dévasté, détruit a révélé les dessous de ce tragique événement.
L’histoire est touchante, glaçante et fait froid dans le dos. Au moins 8 personnes ont été tuées puis brûlées dont trois d’une seule famille dans la commune de Croix-des-Bouquets. Sarhadjie Desenclos, 24 ans, ancienne de l’institution Sacré-Coeur, Sherwood Sondjie Desenclos, une juriste de 29 ans, issue du Centre d’Etudes Secondaires et de la Faculté de Droit et des Sciences Économiques (FDSE) et leur mère, Josette Fils Desenclos, employée de l’APN ont longé la liste des victimes des bandits sans foi ni loi.
« Il s’agissait effectivement d’une tentative de kidnapping », a confirmé M. Desanclos participant à une émission dans une radio sœur. Il rapporte que les victimes ont beau essayer d’échapper aux bandits mais elles en sont sorties vaincues. Armé de courage, il exprime toute sa tristesse et sa désolation face au carnage dans lequel a péri toute sa famille. Il n’avait que deux filles et la mère de ses deux progénitures.
Il ne lui reste plus rien. 31 année de vie commune partie en fumée. En effet, l’avocat révèle avoir été marié depuis plus de trois décennies, union de laquelle est née Sherwood et Sarahdjie (deux uniques filles).
Jean Simson Desanclos se trouvait au Cap-Haïtien au moment où les malfrats détruisaient sa famille. Il a parcouru une bonne partie du trajet à moto pour rentrer de toute urgence à Port-au-Prince pour se rendre sur les lieux du crime odieux avant la levée des corps.
L’avocat signale que les téléphones des victimes se trouvent toujours entre les mains des bandits qui les utilisent.
Ce 23 août 2022 marquerait le 29e anniversaire de Sherwood (l’ainée) d’où son déplacement avec sa mère pour des préparatifs alors que Sarahdjie était en route pour un cours à l’Université de Port-au-Prince.
Le père a souligné que ses filles ont en leur possession un visa américain et avait l’habitude de voyager mais décidaient de ne pas rester en terre étrangère sans savoir ce que leur terre natale leur réservait.
Les filles Desanclos étaient fonctionnaires dans l’administration publique. L’ainée était un cadre à l’Autorité Portuaire Nationale (APN) et la cadette travaillait au Ministère de l’Économie et de Finances (MEF).
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