google.com, pub-1819228502680581, DIRECT, f08c47fec0942fa0
Screen Shot 2020 03 29 at 5.33.15 PM
© %author%

Crédit photo CCFEH

SIFNUH 2018 : Une dernière journée réussie

Pour la troisième et dernière journée du Sommet International des Femmes du Numérique en Haïti (SIFNUH), plusieurs panels ont été tenus. Pour pouvoir avoir une idée du déroulement de cette journée, on a fait un résumé chaque panel.

Durant trois jours, plusieurs femmes et hommes ont défilé sur le podium de la 2e édition du SIFNUH pour parler de leur parcours dans le monde du numérique et partager avec le public les bons et les mauvais moments dont ils ont eu à faire face. 

Le premier panel a été modéré par Marlène Sam où Reynold Guerrier, Sophia Ulysse et Ralph Emmanuel François se sont penchés sur les challenges pour attirer, multiplier, et retenir les femmes dans le secteur du numérique en Haïti. Un sujet qui a réveillé un intérêt fou auprès du public vu, qu’ordinairement, les femmes s’orientent plus vers les métiers moins techniques. Dans le deuxième panel dirigé par Roody Penn, Kriss Brochec, première femme web master du Congo, entrepreneure et présidente d’une agence de conseil en communication (Congo Web Agency), a parlé de l’enjeu et défi de l’économie numérique en Afrique. Un sujet qu’elle a présenté sous plusieurs aspects. Elle a aussi tracé son parcours de « femme de mille métiers » où elle a commencé à partir de rien pour devenir celle qu’elle est aujourd’hui. Le troisième panel animé par Noël Jonathas Junior était composé uniquement d’intervenant féminin. A tour de rôle, Brune-Andrée Zidor Lajoie, Axelle Kaulanjan et Kenia Mattis ont discuté autour du thème « inclusion numérique, un vecteur de croissance économique et sociale ».

Le débat suivant, présidé par Karelle Lepine, a eu qu’un seul intervenant, une femme. Jessica Obeid, ingénieure en énergie, fondatrice et directrice de son propre programme de mentorat (MentorSHE), a parlé de comment la télécommunication et les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) peuvent changer l’énergie. Elle s’est aussi accentué sur comment on devrait penser à changer le comportement des gens face à sa consommation. La dernière intervention, d’avant pause, a été celle de Polly Purvis. Responsable de la direction de l’industrie des technologies numériques ScotlandIS en Ecosse, elle a été présentée par Gabrielle Désir. Dans une dizaine de minutes elle a parlé des « Technologies Numériques : Ouverture des portes pour tout le monde ». 

Après une trentaine de minutes de détente, tout le monde revient dans la salle, bien motivé, pour continuer cette dernière journée d’apprentissage et d’échange. 

Introduit par Roody Stanley Penn, Axelle Kaulanjan revient sur le podium. Ayant vécu et travaillé pendant longtemps en Haïti, elle a parlé des « Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTICs) : une opportunité d’autonomisation des femmes ». Pour continuer la routine du sommet, Nancy Rachel Labbé a fait place à Rashiba Gamila Paquiot, cadre de la Banque de la République d’Haïti (BRH) pour intervenir sur la finance et la technologie dans le développement d’Haïti. Pour fermer les panels de discussion, de débats et d’échanges qui a commencé depuis trois (3) à l’hôtel El Rancho dans le cadre de la 2e édition de SIFNUH, le dernier plateau était animée par Celia Milord au cours duquel Kriss Brochec, Laura Lameynardie et Sylvie Castera Linge ont respectivement, donné leur avis autour du thème « Comment utiliser la communication, le multimédia digital, le marketing et le graphique pour s’imposer sur un marché en ligne ? ». Un sujet qui a intéressé le public, surtout les jeunes femmes, qui sont conscientes de l’influence et la propagation de l’effet internet. Tout le monde a exprimé une grande satisfaction à la suite de ces trois jours où le numérique et la femme était les invités d’honneur. 

Pour clôturer cette deuxième édition, un gala a été organisé dans la salle Bellevue du dit hôtel où toutes les intervenantes et intervenants, modératrices et modérateurs et les membres du public y ont participé. Une occasion, bien choisie, pour terminer en beauté le plus grand évènement technologique féminin de toute la Caraïbe.

ajax loader

Plus de publications

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *