Le film « Period. End of Sentence » (Les règles de notre liberté) a reçu l’Oscar du meilleur court métrage lors de la 91e cérémonie des Oscars du cinéma organisée dans la nuit du 24 au 25 février au Théâtre Dolby de Los Angeles aux Etats-Unis. Le court-métrage touche au tabou des menstruations en Inde, un pays où moins de 12 % des femmes ont accès à des protections adaptées.
« Je n’arrive pas à croire qu’un film sur les menstruations ait gagné un Oscar », a lâché la réalisatrice irano-américaine Rayka Zehtabchi en recevant l’Oscar du meilleur documentaire court pour son film « Les règles de notre liberté ».
Le documentaire de vingt-cinq (25) minutes s’intéresse aux diverses interdictions liées aux règles dans l’Inde rurale, où les serviettes hygiéniques sont tellement rares que la plupart des jeunes filles ne savent pas ce que c’est, ou en ont, au mieux, entendu parler à la télévision.
« Lorsque j’ai eu mes premières règles, je suis brièvement passée par une phase où j’étais trop timide pour demander des serviettes hygiéniques à ma propre mère » a déclaré VaishaliSinha, réalisatrice et consultante pour le documentaire, lors d’une entrevue à France 24.
Si le récit de « Period. End of Sentence » se concentre sur un village situé à soixante (60) kilomètres de New Dehli, Vaishali Sinha estime que le tabou des règles ne se limite pas à l’Inde rurale mais au pays tout entier vu que près d’un quart des jeunes indiennes sont contraintes d’abandonner leur scolarité quelques mois après leurs premières règles par faute de protection adaptée et par manque d’endroit où se changer dans l’enceinte de l’établissement.
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