Co-Porte-Parole du Parlement Francophone des Jeunes depuis Juillet 2017, cette jeune activiste préoccupée par le développement de l’Afrique, joue le tout pour le tout pour marquer sa génération. Elle est convaincue, comme bon nombre de jeunes femmes impliquées dans leurs communautés respectives, que sa contribution vaut de l’or. Et c’est pour celà qu’elle s’est fait la promesse de s’engager pour un meilleur lendemain.
Née en 1993, titulaire d’un master en récréologie, connue comme étant la science des loisirs, Esther est en train de suivre parallèlement des cours pour l’obtention d’un Master en Développement, spécialité Tourisme et Patrimoine. Elle a vu le jour à Cotonou, la capitale économique du Benin. Actuellement, elle représente les jeunes des 84 pays au sein des instances de la Francophonie notamment auprès de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie.
La jeune coordonnatrice du projet You Can Do It Too, financé par l’Ambassade des États Unis au Benin, a contribué à faire bénéficier plus de 1500 jeunes africains d’échanges sur le leadership et la nécessité d’avoir un plan de vie. Pour la jeune activiste, ce projet, parmi tant d’autres, a été un véritable succès. Initiatrice du concours Joutes oratoires du Benin, Esther n’hésite pas à faire entendre sa voix, notamment lors de la Conférence des Jeunes Francophones à Genève, lors du sommet des chefs d’État de la Francophonie en Arménie.
Comme toute personne désireuse de voir du changement autour d’elle, la jeune Béninoise a des motivations. Elle nous confie qu’elle s’implique tout d’abord parce qu’elle aime servir, ensuite parce qu’elle veut prouver que les jeunes sont capables d’assurer la relève, et par-dessus tout, apporter son grain de sel dans le développement du pays et pourquoi pas, du monde entier.
De petite taille, elle nous avoue que fort souvent, son physique ne joue pas en sa faveur. “Il est parfois difficile pour des personnalités de voir en moi une Co-Porte-Parole du Parlement Francophone des Jeunes”, nous confie-t-elle. “Parfois je suis ignorée mais je ne me laisse pas faire.” En plus de tout cela, elle nous raconte qu’au Benin, étant donné que la femme doit rester s’occuper de la maison, ses déplacements fréquents sont fort souvent incompris par les membres de sa famille et de son entourage. “J’ espère qu’avec le temps et du recul, nous avoue-t-elle, ils finiront tous par comprendre à quel point c’était nécessaire.”
Créer son entreprise sociale pour contribuer à la prise en compte des personnes du troisième âge dans le développement, contribuer à l’amélioration de l’éducation, influencer à l’échelle nationale et internationale, telles sont les rêves de la jeune Esther.
En guise de dernier mot aux lectrices, elle rappelle que nous les jeunes, sommes l’avenir mais encore plus le présent, que nous avons le devoir de participer à la construction de nos États. “Tous autant que nous sommes, ajoute-t-elle, nous avons un don à mettre au service de notre communauté.” Et elle emprunte pour finir définitivement notre petite entrevue, les mots du Laboureur à ses enfants, dans les fameuses Fables de Jean de la Fontaine : “Ne laissons nulle part où la main ne passe et repasse!”
Esther est disposée à travailler de concert avec tous les jeunes qui le souhaiteraient, même à distance, car de nos jours, il n’y a quasiment plus de barrières inter-continentales. Suivez sa page Facebook Fifamè Djossa.
Rendez-vous au sommet, Esther!
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