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Source photo : google search

Un mariage forcé pour une vie volée au Burkina Faso

Au top des pays les plus réputés pour l’application des mariages précoces et forcés, le Burkina Faso est placé en cinquième position.

En effet, les jeunes Burkinabées pour la plupart âgées de 15 ans sont privées du droit de choisir avec qui et quand elles se marieront et aussi si elles souhaiteraient avoir des enfants, comme a précisé le directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, Alioune Tine à Amnesty international. Ces adolescentes sont contraintes de voir voler leur vie pour que leurs parents puissent bénéficier d’une dote le plus rapidement possible.

C’est précisément en ce sens que le journal Le Monde a rencontré une jeune Burkinabée âgée de plus de 13 ans qui subissait déjà des violences sexuelles des mains de l’époux polygame de sa tante avec qui elle avait été mariée de force. L’homme en question avait une quarantaine d’années. 

« Je vivais la peur au ventre, il m’enfermait pour me violer et me frappait avec un bâton ou avec une corde si je n’obéissais pas. Ma tante aussi me frappait et m’insultait parce que j’essayais de résister » a-t-elle confié. Cette adolescente avait tout pour être une esclave, elle devait accomplir la grande majorité des tâches ménagères et de s’occuper des enfants de sa tante sans écarter qu’elle devait elle aussi porter un enfant de son époux. Force d’être immature et fragile, elle a perdu son bébé quatre mois après sa naissance. La jeune Burkinabée dont son nom n’a pas été révélé a été enfin mise à la porte par sa propre tante en l’accusant d’avoir déshonoré la famille. Celle qui a pourtant rêvé de devenir coiffeuse déplore non seulement qu’il est déjà trop tard pour retourner à l’école, estime aussi que sa vie a été volée par un mariage forcé.

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