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Une journaliste américaine relance sa plainte pour viol contre l’ancien président Donald Trump

La journaliste américaine E. Jean Caroll a décidé de relancer son action en justice civile contre l’ancien président des États-Unis qu’elle accuse de viol. Des faits qui se seraient déroulés dans les années 90. Elle doit cette opportunité à l’entrée en vigueur le 24 novembre dernier d’une nouvelle loi de l’État de New York (« Adult Survivors Act ») permettant, pendant un an, aux victimes d’agressions sexuelles de relancer leur action en justice pour réclamer un procès au civil.

E. Caroll Jean démontre encore son courage et son son esprit opportuniste. De l’autre côté, Donald Trump est de nouveau dans de beaux draps. E. Caroll Jean accuse l’ancien président des États-Unis de l’avoir violée dans les années 1990 dans une cabine d’essayage.

C’est aussi une double affaire judiciaire de viol et de diffamation présumés qui les oppose depuis 2019. Mais en octobre, les deux principaux concernés ont produit leurs dépositions sous serment devant un juge new-yorkais.

Pour la procédure en diffamation, E. Jean Carroll avait attaqué Donald Trump au civil au mois de novembre 2019. Elle l’accusait de l’avoir diffamée pour avoir qualifié de « mensonge complet », en juin 2019, ses allégations de viol dans une cabine d’essayage. Étant président, il avait déclaré ne l’avoir jamais rencontrée et qu’elle n’était « pas son genre de femme ».  Au sujet des accusations de viol, la journaliste n’avait pas pu déposer plainte en 2019 puisque les faits allégués étaient prescrits.

Mais le jeudi 24 novembre, retournement de situation. Une nouvelle loi de l’État de New York (« Adult Survivors Act », ndlr) est entrée en vigueur. Elle permet, pendant un an, aux victimes d’agressions sexuelles de réactiver leurs anciennes plaintes et réclamer un procès au civil. De ce fait, dans le cas de la journaliste, le cabinet d’avocats de la plaignante et la justice fédérale de Manhattan ont rendu publics plusieurs documents judiciaires. 

Selon un document judiciaire rendu public, le juge Kaplan a signé mardi une ordonnance fixant au 10 avril 2023 un procès en diffamation contre l’ancien président américain, comme le réclamait Mme Carroll.  

La plaignante s’était tue pendant 20 ans avant de raconter son histoire dans un livre, à la faveur du mouvement #metoo lancé en 2017 contre les violences faites aux femmes.

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