Ce samedi 19 mars, c’est à la Fondation Devoir De Mémoire-Haïti que la coordonnatrice de la SOFA Marie Evelyne Larrieux, a mené sa plaidoirie non seulement pour la reconnaissance de la contribution des femmes dans la société haïtienne, mais aussi pour la promotion d’une société « Egalego ».
C’est devant une dizaine de personnes, dans une ambiance conviviale, que madame Eveline a fait son intervention sur le thème « La lutte des femmes en Haïti ». Pendant plus d’une heure, elle a mis l’accent sur la femme haïtienne avant, pendant et après le régime dictatorial des Duvalier.
Selon elle, les droits de la femme, tout comme ceux de tous les haïtiens, n’étaient pas respectés sur le régime des Duvalier.
En plus des assassinats orchestrés par le régime, afin de mettre hors d’état de nuire ses opposants, elle explique que « les femmes étaient souvent violées et avaient droit à une éducation très limitée ».
Quoi qu’avant les élections qui ont mené les Duvalier au pouvoir, il existait déjà une organisation féministe qui est la Ligue féminine d’action sociale (1934), la coordonnatrice de la SOFA explique que les membres de cette organisation avaient du mal à faire son travail avec un régime aussi puissant qui s’est installé sur une période de 29 ans.
« Ce n’est qu’après la fin de cette dictature que les femmes pouvaient vraiment reprendre la bataille pour le respect de leurs droits en Haïti comme par exemple droit à l’éducation, à un salaire raisonnable et droit à la justice pour les femmes victimes de violence », explique Marie Eveline Larrieux.
L’intervenante affirme qu’aujourd’hui le mouvement des féministes permet aux femmes de jouir de certains droits qu’elles n’avaient pas auparavant. Cependant, la bataille ne doit pas s’arrêter là puisque les femmes sont souvent victimes en Haïti.
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