Cinq prix ont été remis à des femmes qui transforment la société, le 21 novembre au Palais Brongniart en France. Leurs initiatives redonnent de l’espoir à la planète, selon le comité organisateur. Il s’agit de: Isabelle Lonvis-Rome, Abnousse Shalmani, Bénédicte Wolfrom, Tara Heuzé-Sarmini et Kalina Raskin.
« Notre monde bouge grâce aux lauréates du prix de la Femme d’influence », croit Patricia Chapelotte, initiatrice de l’événement dont la 9ème édition s’est tenue le 21 novembre à Paris, au Palais Brongniart. Cet événement a pour but de mettre en lumière des femmes qui innovent et qui ont le pouvoir de transformer la société. Les noms de cinq femmes ont été révélées.
Isabelle Lonvis-Rome
« Magistrate, depuis 30 ans, auprès de jeunes des banlieues, de femmes incarcérées ou de réfugiés politiques », Isabelle Lonvis-Rome, la ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, a reçu le prix de la Femme d’influence politique. Auteure de plusieurs ouvrages sur sa profession de magistrate (Vous êtes naïve, Madame le juge ou encore L’emprise et les violences au sein du couple), elle a été, à l’âge de 24 ans, la plus jeune magistrate de France.
Abnousse Shalmani
Née en Iran, l’écrivaine et chroniqueuse Abnousse Shalmani est la lauréate du prix de la Femme d’influence culturelle. Exilée à Paris à la suite de la révolution islamique de 1985, elle a publié plusieurs ouvrages dont Khomeiny, Sade et moi, en 2014, mettant sa plume au service de la libération des femmes et de la libération des corps féminins.
Bénédicte Wolfrom
Fondatrice et directrice générale de l’association 20 ans, Bénédicte Wolfrom a reçu le prix de la Femme d’influence « coup de cœur ». Ancienne responsable de publicité dans la presse économique, elle s’est ensuite engagée pleinement dans le monde associatif, au sein de Petits Princes, qui aide les enfants malades à réaliser leurs rêves.
Tara Heuzé-Sarmini
L’énergie de Tara Heuzé-Sarmini, lauréate du prix de la Femme d’influence Espoir, a emporté l’auditoire. A 28 ans, cette diplômée de Sciences Po qui a aussi étudié au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, s’est interrogée sur le sujet de la précarité menstruelle après avoir été sollicitée pour une collecte de protections hygiéniques pour des femmes sans-abri. Elle crée alors Règles élémentaires, pour sensibiliser l’opinion et collecter des protections. Présente dans 7 villes, l’association emploie une équipe permanente de 13 personnes, et la jeune entrepreneuse ne s’arrête pas là. « J’ai créé la première société au monde de coliving dédiée aux familles monoparentales », souligne-t-elle. L’été dernier, elle a bouclé un premier tour de table de 1,5 million d’euros pour financer l’ouverture de ses deux premières résidences.
Kalina Raskin
La lauréate qui a le plus fait rêver la salle du Palais Brongniart est sans nulle doute la scientifique Kalina Raskin, cofondatrice et directrice générale du Centre européen de biomimétisme (Ceebios), qui a reçu le prix de la Femme d’influence économique. Elle est ingénieure physico-chimiste diplômée de l’ESCPI et docteure en biologie, auteure d’une thèse consacrée aux différenciations sexuelles du cerveau.
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