Il n’y a pas longtemps depuis qu’elle exerce le métier de journaliste; environ trois ans pour être plus précis, et elle a déjà raflé deux prix. Dougenie Michelle Archille ne compte toutefois pas s’arrêter là. Elle ambitionne d’aller plus loin. Ci-après portrait d’une jeune chasseuse de prix dans le monde du journalisme.
Elle écrivait déjà avant le journalisme. L’actuelle étudiante en communication à la Faculté des Sciences Humaines a commencé comme poète. Elle se considère encore comme telle mais met l’emphase sur le journalisme. « Je suis devenue journaliste, car j’ai découvert qu’il permettait de mieux nous approcher des gens. Avant, je voulais à tout prix écrire mon histoire et l’écriture était mon ultime choix. Mais soudain, je me suis rendue compte qu’il était plus important de raconter l’histoire d’autrui. C’est pourquoi, au début de ma carrière, j’ai consacré ma plume à la vie de la jeunesse » explique Dougenie qui a débuté dans le journalisme avec les portraits de jeunes et de reportage sur toutes sortes d’activités.
De journaliste portraitiste, Dougenie s’adonne dorénavant au journalisme de réalités humaines. Ce dernier lui permet d’attirer l’attention des gens sur des sujets sociaux, des sujets qui méritent d’être tirés au clair. Pour elle c’est ce nouvel élan qui la consacre journaliste. Un choix qu’elle ne regrette pas. « c’est un métier que je porte passionnément dans mon coeur » témoigne-t-elle.
C’est à l’Isnac qu’elle fit ses débuts en journalisme. C’est en effet au Centre de formation en communication et en administration que Dougenie apprit les bases de ce métier qui lui tient à coeur. Avec la fougue de débutante, elle est partie à l’aventure. Une fougue qui va payer rapidement car à juste 3 ans de carrière la voilà déjà avec deux prix.
En effet, des 59 postulants à avoir participé au concours de reportage journalistique, organisé par L’international Center For Journalist (ICFJ), Google et le Forum de Reportage sur la crise sanitaire mondiale, Dougenie Michelle Archille en est sortie la 3e gagnante, dans la catégorie « Science et santé » avec son texte « Haïti: mourir de la COVID-19 ou de la faim ».
Par ailleurs, la jeune journaliste a reçu le prix de meilleur membre de l’observatoire Africain de professionnels de l’édition (OAPE) en 2019 pour avoir réalisé un excellent travail dans le domaine du Droit d’auteur. “Ce prix m’a été décerné pour le premier anniversaire du média qui est basé au Cameroun.
Même en ayant raflé deux prix, durant deux années consécutives, Dougenie fait preuve d’humilité. « Le fait de décrocher un prix, selon moi, n’est pas un accomplissement en soi. Je pense que c’est plutôt une alerte qui vous dit que vous devez continuer le travail » déclare-t-elle. Cependant, elle ne compte pas s’arrêter de si tôt. Elle entend continuer à prendre part aux compétitions tout en continuant à s’améliorer. En effet, Dougenie compte travailler davantage pour atteindre son objectif qui est celui de devenir une référence dans l’investigation en Haïti. Dofen news lui souhaite un grand succès à cela !
Quid du parcours de la jeune femme
En 2018 quand elle a commencé c’était avec Balistrad. Dans la même année, elle a décroché un stage à Dofen News jusqu’en janvier 2019. En 2019, Dougenie a collaboré avec plusieurs autres médias comme Palmes Magazine, Microjeunesse, La Brève et un média africain l’observatoire Africain des Professionnels de l’édition (OAPE) avec qui elle collabore jusqu’à date. Et depuis octobre 2019, elle a intégré Enquet’action à titre de journaliste d’investigation. Elle collabore aussi avec IJNET, un média étranger.
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