Avec son roman, Les Villages de Dieu, l’écrivaine Emmelie Prophète est la lauréate de la 18e édition du Prix littéraire FEETKANN ! Maryse Condé 2021 de la catégorie Mémoire. Une autre victoire pour ce bouquin qui trace de façon criante la réalité de notre société actuelle.
« Recevoir un Prix est un grand privilège et une fierté. Comme je l’ai écrit dans le mot qui a été lu par mon éditeur Rodney Saint-Eloi au Café de Flore ce matin, il y a beaucoup de bons livres et pas assez de Prix », a déclaré la présidente du Centre Pen au journal Mus’elles.
« Le Prix Fetkann a un fort ancrage caraibéen et est associé au nom de Maryse Condé, ce qui lui confère un aura particulier; et cette année est venu s’ajouter celui de Christiane Taubira dont 2020 marque les 20 ans de la loi qui porte son nom, la première à reconnaître la traite et l’esclavage en tant que crimes contre l’humanité. C’est une distinction qui me touche beaucoup », a ajouté celle qui a été en 2007, la première directrice de la Direction Nationale du Livre.
Le même ouvrage se retrouve encore en compétition pour le Prix des cinq continents de la francophonie prévu ce 16 décembre.
Quel est le synopsis ?
« Souvent dévastée par Mère nature et trop rarement bénie des Dieux. Haïti pose souvent un genou à terre mais se relève toujours. Vivre ou survivre, les haïtiens n’ont pas le choix. Les politiques promettent des changements, une vie meilleure…les gangs aussi !
Rester en vie est un combat permanent quel que soit son statut, quelle que soit sa cité. Emmelie Prophète dresse un portrait sans fard de la vie à Port-au -Prince où la violence, la drogue, l’alcool, le viol, la prostitution et la mort sont le lot quotidien de la jeunesse. Un espoir existe malgré tout. Souvent porté par les femmes. Un récit poignant ».
You may also like
-
Corventina est la nouvelle ambassadrice de la Sogebank
-
Martine Moïse demeure dans le collimateur de la justice haïtienne
-
Lourdjina Etienne sacrée meilleure joueuse du championnat U17 de la CONCACAF 2024
-
Mère Lalue ferme ses portes pour assurer la sécurité de ses occupants
-
La prison civile des femmes de Cabaret prise d’assaut par des hommes armés