Les femmes sont appelées à respecter un mot d’ordre de grève ce 24 octobre dans le but de dénoncer les inégalités salariales. Même la Première ministre de l’Islande, Katrín Jakobsdóttir, a pris part elle aussi à cette démarche.
C’est un véritable tournant en Islande qui n’est pourtant pas le pays le plus en retard en matière d’égalité salariale entre les femmes et les hommes. Ce 24 octobre, les femmes vont grever. Le mot d’ordre a été lancé par une organisation.
« Ce mardi, toutes les femmes d’Islande, y compris les femmes immigrées, sont encouragées à ne pas travailler », écrivent les femmes organisatrices de l’initiative sur leur site, pour cette journée intitulée « Kvennafrí » (« Journée libre pour les femmes »).
« Durant la journée, les femmes ont observé une grève pour démontrer l’importance de leur contribution à la société », ajoutent les organisatrices.
Cette journée a été organisée à six reprises depuis 1975 en Islande mais ce n’est que la deuxième fois qu’elle sera observée toute la journée. Dans ce pays, une loi impose même depuis 2018 aux sociétés et institutions de plus de 25 salariés de prouver qu’elles pratiquent les mêmes rémunérations pour tout le monde.
La Première ministre islandaise, Katrín Jakobsdóttir, a participé aussi à ce mouvement, selon la presse internationale. « Elle ne s’acquittera pas de ses fonctions officielles (…) et la réunion du cabinet prévue aujourd’hui a été reportée à demain », a confirmé un membre de son cabinet.
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