Ce vendredi 26 août marquera la deuxième édition du symposium de la coalition mondiale pour l’autonomisation des femmes menée par la Fondation Delance. L’hôtel Millenium Hilton New York UN Plaza accueillera pour une seconde fois cette activité qui s’articulera autour du sujet « Empowerning to take actions on the sustainable development ». Cette année, Farah Delance Linot qui vient d’être nommée comme l’une des 50 femmes leaders par Inspire 50 women conference and network, veut faire de cette rencontre une activité annuelle.
La ville de Manhattan accueillera pour une seconde fois le symposium de la Coalition Mondiale pour l’autonomisation des Femmes. « Il existe beaucoup plus de personnes qui sont au courant de nos travaux par rapport à l’année dernière », affirme celle qui est également philanthrophe.
On peut compter sur la présence de plusieurs personnalités haïtiennes et étrangères telles que Safiyya Sarkin, à titre d’invitée d’honneur. Elle est la présidente et fondatrice de « Women Beyond Survival », une organisation qui se bat pour l’égalité des droits humains spécifiquement des femmes et des filles. La chanteuse Yole Derose sera honorée au cours de cette cérémonie. Renette Désir, la voix de Yanvalou, sera également de la partie.

Pour la mère de famille qui se remémore le déroulement de la première édition, les débuts ne sont jamais faciles. « Il faut se mettre en tête qu’on rencontrera toujours des difficultés. Le plus important, c’est la réalisation », croit-elle. L’année dernière était l’occasion pour ce symposium d’indexer les différents problèmes auxquels confrontent les filles dans le monde. Néanmoins, l’activiste féministe, de son côté, croit que c’est maintenant le moment de passer à l’action.
« Notre rêve est de travailler pour un monde meilleur. Il nous faut plus de personnes qui comprennent nos travaux en s’associant avec nous pour faire plus d’impact », espère-t-elle. Toujours selon les dires de cette dernière, la Fondation Farah Delance Linot travaille d’arrache-pied non seulement pour changer la condition des femmes et des filles dans le monde mais aussi faire la promotion de la culture haïtienne partout et ailleurs.
» Nous avons notre empreinte dans cette démarche qui est de favoriser aux Madan Sara la possibilité d’aller directement au Panama pour acheter leurs marchandises. On a fait venir un groupe de Rara de Léogâne pour participer à une activité au Panama. Nous prenons en charge les frais de scolarité de plusieurs jeunes filles en Haïti et au Malawi », élabore Farah Delance en guise de bilan.
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