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Crédit photo Dofen News
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Fuckup Nights pour un rendez-vous féminin

À l’occasion de la Journée internationale de la femme, le jeudi 8 mars 2018, Fuckup Nights de Port-au-Prince (FUNPAP), a dédié son podium entièrement aux femmes entrepreneures. « Fuckup Nights au féminin » un évènement qui suscite la curiosité de tous ceux qui se présentèrent ce soir-là à l’hôtel Ritz Kinam.

Fuckup Nights, baptisé FUNPAP est un mouvement initié en Haïti par l’économiste et entrepreneur Jeffsky Poincy en collaboration avec Emmanuela Douyon, économiste et de l’informaticien Jean Raynald D. Maxis. Cette initiative mensuelle se veut un guide pratique pour tous ceux qui évoluent dans la sphère entrepreneuriale en offrant à l’auditoire, l’opportunité d’apprendre des échecs de certains entrepreneurs ayant aujourd’hui du succès.

De ce fait, autour du thème « Regard sur l’entrepreneuriat féminin : Freins, obstacles, atouts et opportunités », les panélistes comme Christine Coupet Jacques, Fondatrice de Dagmar, Tim Valda Jean, directrice de COST et Daphné V. Bourgoin de Tisaksuk ont profité amplement du moment pour mettre sur le tapis des situations d’injustice qu’elles ont dû affronter. Notamment, Tim V. évoque cette question de « masculin emporte sur le féminin » en soulignant qu’elle travaillait avec un groupe composé majoritairement d’hommes au sein duquel elle fut sous-estimée puisqu’elle n’eut pas droit à émettre son opinion. De plus, Christine C. J., de par la fonction qu’elle occupe au sein de son entreprise, fut considérée par l’un de ses clients comme un être faible puisque ce dernier assignait toujours la scène de négociation à un restaurant.

A la suite de cette causerie, Guel Rochelin, P.D.G. de Mana S.A., Daphnée Floréal de Bijou Lakay, Régine Théodat de Myabèl et Nirva Jolicoeur de Kizi S.A. ont chacune saisi l’occasion pour exposer au public les raisons qui leur ont permis d’être motivées et déterminées à lutter pour la performance de leurs entreprises.

Ainsi, Daphnée Floréal et Nirva Jolicoeur, malgré le nombre de difficultés rencontrées, refusent de lâcher prise et abandonner ce à quoi elles tiennent.  » Lè yo di w non, pa pran l tankou se yon pot ki fèmen », Si w manke mouri pou yon bagay sèke w renmen l vre » respectivement, elles ont quitté la place en partageant avec l’auditoire les mots qui leur ont permis de remédier aux maux de leur entreprise.  De ce fait, cet événement réalisé en l’honneur des femmes et avec un panel constitué de femmes entrepreneures, se révèle un grand atout pour le public, car ceci leur a, d’une certaine manière, permis de voir les femmes sous un autre angle.

Un angle différent de celui qui constitue la représentation habituelle de la femme haïtienne. Il y eut toute une série de leçons qui pourront servir à toutes les personnes qui ont manifestées leur présence ce soir-là. D’ailleurs, pense-t-on, FUNPAP est déjà au pas, pour faire du prochain rendez-vous, un succès pour les expérimentés et les futurs entrepreneurs.

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