google.com, pub-1819228502680581, DIRECT, f08c47fec0942fa0
IMG 20220329 WA0103
© %author%

Jane Campion, la troisième femme à décrocher l’Oscar de la meilleure réalisation

Les Oscars du cinéma sont organisés chaque année par l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences. Depuis sa création en 1929, seulement deux femmes ont eu le privilège de recevoir l’Oscar de la meilleure réalisation jusqu’à ce dimanche 27 mars, où Jane Campion a rejoint le club.

En effet, la réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion est la meilleure réalisatrice de l’année 2022 selon les Oscars avec son film « The power of dog ». Ce qui fait d’elle la troisième femme à recevoir cette récompense. Un fait est sûr, la scénariste sait casser les codes. Elle est également la première femme à décrocher la Palme d’or à Cannes en 1993 pour son film, La leçon du piano.

Kathryn Bigelow et Chloe Zhao sont les deux prédécesseures de Jane Campion qui ont été sacrées « meilleure réalisatrice » pour les films The Hurt Locker en 2010 et Nomadland en 2021, respectivement.

« Vous savez j’adore la réalisation parce qu’on se plonge dans une histoire. Nous devons manifester un monde et ça peut être écrasante comme tâche. Ce qui est bien c’est que je ne suis pas seule. Sur The power of dog, j’ai travaillé avec des comédiens que je peux aujourd’hui appeler mes amis. Ils ont relevé le défi de leur narration avec le pouvoir de leurs talents : Benedict Cumberbatch, Kirsten Dunst, Kodi Smit-McPhee, Jesse Plemons et toute mon équipe. Merci du fond du cœur », a déclaré la sexagénaire après avoir reçu sa statuette dorée.

D’une durée de 2 heures de temps et 8 minutes, selon le site Allo ciné, The power of dog narre l’histoire des frères Phil et George Burbank, originaires du Montana qui sont diamétralement opposés.Autant Phil est raffiné, brillant et cruel – autant George est flegmatique, méticuleux et bienveillant. À eux deux, ils sont à la tête du plus gros ranch de la vallée du Montana. Une région, loin de la modernité galopante du XXème siècle, où les hommes assument toujours leur virilité et où l’on vénère la figure de Bronco Henry, le plus grand cow-boy que Phil ait jamais rencontré. Lorsque George épouse en secret Rose, une jeune veuve, Phil, ivre de colère, se met en tête d’anéantir celle-ci. Il cherche alors à atteindre Rose en se servant de son fils Peter, garçon sensible et efféminé, comme d’un pion dans sa stratégie sadique et sans merci.

ajax loader

Plus de publications

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *