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JO-Tokyo 2021 : Les femmes Africaines ont bien représenté leur continent

Les Jeux Olympiques de Tokyo sont clôturés. Ils se sont déroulés sur une période de 18 jours, soit du 23 juillet au 8 août. Malgré la pandémie, les délégations présentes étaient au nombre de 206. En dépit de nombreux obstacles, les athlètes africaines ont su mettre la barre très haut cette année, malgré pour certaines dès le départ leur taux de testostérone a été jugé trop élevé.

En passant par la championne du Kénya Faith Kipyegon jusqu’à la nigériane Ese Brume, on vous présente ces femmes que rien ne semblait arrêter.

Trois femmes africaines dans le top 10 du 1 500 m

Faith Kipyegon du Kenya, âgée de 27 ans s’est imposée à la finale du 1 500 m aux JO et a établi un nouveau record. En 3 mn 53 s 11, la kényane a remporté la médaille d’or pour une seconde fois. Sa récente césarienne soit en juin de cette année, ne l’a pas empêchée à conserver son titre de championne qu’elle avait auparavant décroché à Rio en 2016. On retrouve en 4ème position du classement l’éthiopienne Freweyni Gebreezibeher. En 3 mn 59 s 80, Winnie Nanyondo de l’Ouganda s’est retrouvée à la 7ème position.

Encore le Kenya, en marathon médaille  d’Or pour Peres Jepchirchir

La kényane Peres Jepchirchir a remportée la médaille d’Or au marathon des JO de Tokyo. Elle est succédée par sa consœur, la kényane Brigig Kosgei. L’athlète éthiopienne Roza Dereje s’est contentée de la quatrième place.

L’or en 200 m brasse pour la sud-africaine Tatjanna Schoenmaker

Au 200 m brasse de cette année, la sud-africaine Tatjanna Schoenmaker a été remarquable. Elle a établi le premier record du monde inviduel en décrochant la médaille d’or en 2’18″95.

Un 200 m prédominé par des femmes noires

Le top 8 du 200 m a été entièrement dominée par des femmes noires pour différents pays. On en relève 3 d’entre-elles qui ont porté les couleurs de l’Afrique. Les namibiennes Christine Mboma et Béatrice Masingili, toutes deux âgées de 18 ont fait sensation. Elles ont terminé en 2ème et 6ème position respectivement. On rappele que ce sont elles qui n’ont pas pu participer au 400 m car la fédération avait jugé que leur taux de testostérone était trop élevé par rapport à la norme. On retrouve l’ivoirienne Marie-Josée Ta Lou en 5ème position.

La médaille d’argent pour la nigériane Blessing Oborududu en lutte libre féminine

La lutteuse de 32 ans, Blessing Oborududu a été placée en deuxième position dans la catégorie de la lutte libre dames des moins de 68 kg. Une médaille de plus pour le Nigéria.

Une médaille de bronze pour la karatéka égyptienne Giana Lofty

Au tournoi de karaté (61 g) aux JO de Tokyo, Giana Lofty considérée comme étant la meilleure karatéka africaine, a décroché le Bronze en représentant son pays l’Égypte. « C’était mon rêve depuis 21 ans. J’ai travaillé très dur pour ce moment. J’ai déjà eu 11 médailles mondiales, mais celle-ci est complètement différente », a déclaré la triple championne du monde. Elle a ajouté toutefois que ce titre  » a vraiment une saveur particulière parce que c’est la première participation du karaté aux Jeux olympiques et on ne sait pas s’ il y en aura une autre, donc, on est en train d’écrire l’histoire ».

Ese Brume a rentré chez elle au Nigéria avec le Bronze en Saut en longueur féminin

La sauteuse nigériane de 25 ans, Ese Brume a terminé à la troisième place dans l’épreuve Saut en longueur aux JO.

Nombreuses sont les femmes noires qui ont participé aux Jeux Olympiques de Tokyo pour différents pays du continent africain ou ailleurs. Elles sont jeunes, mères, mais par dessus tout remarquablement médaillées.

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