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Crédit photo Dofen News
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Le CONATEL souhaite voir plus de femmes dans les métiers TIC.

Le jeudi 26 avril est consacré Journée internationale des jeunes filles dans le secteur de la technologie de l’information et de la communication (TIC). En Haïti, le Conseil national des télécommunications (CONATEL) lance une campagne de sensibilisation pour encourager les jeunes filles à choisir une carrière dans les nouvelles technologies.

Au local du ranch du Ministère de la Jeunesse et des Sports et de l’Action civique (MJSAC), dans la commune de la Croix-des-Bouquets, le jeudi 26 avril, le CONATEL a organisé une conférence-débat dans le cadre de ses multiples activités pour commémorer la Journée internationale des jeunes filles dans les TIC. Cette journée est célébrée le 4e jeudi du mois d’avril de chaque année depuis 2011.

Par le biais de son slogan : « Jèn fi, ann sèvi ak teknoloji pou nou ale pi lwen », le CONATEL veut encourager les jeunes filles à choisir une carrière dans le domaine des TIC et à se servir intelligemment des outils technologiques disponibles.

Au cours de cette séance, près d’une dizaine d’écoles, de lycées et collèges dans le voisinage du ranch ont marqué cette journée par leur participation aux ébats. Dans l’ensemble, des sujets comme la question de genre en Haïti et la technologie, le civisme et la technologie et l’orientation vers des filières technologiques ont été abordés. De plus, la formatrice Dina Cherivio Charles a incité les jeunes filles à s’intéresser aux matières de base comme les mathématiques, la physique et la chimie afin d’augmenter leurs chances d’entamer des études en technologie. Ingénieure électronicienne de carrière et employée du CONATEL, elle s’est offerte comme modèle à ces jeunes filles en manque de repères dans ce secteur en Haïti.

Thorana Cadet, une jeune femme en classe de rhéto au Lycée de la Croix-des-Bouquets, a avoué qu’à partir de cette formation, avoir surmonté sa peur des matières de base susmentionnées. Désormais, elle s’intéresse aux métiers liés aux TIC. Par ailleurs, Junior Pierre, enseignant au Collège Louis Joseph Janvier, a fait l’éloge de l’activité en disant : «  C’est pour les jeunes filles un moyen de reprendre confiance en elles. » Plus loin, il a avancé : «  Le fait d’avoir une fille ingénieure comme formatrice peut aider les jeunes filles à comprendre qu’elles aussi peuvent avoir un parcours pareil.»

L’évidence est claire que les femmes, dès leur plus jeune âge, choisissent des métiers à partir de certains clichés stéréotypés. D’où les difficultés des femmes dans beaucoup de domaines, en particulier celui de la technologie. Ainsi, pour compenser ce manque, le CONATEL, de concert avec l’Union internationale des Télécommunications (UIT), une instance au niveau de l’ONU, pense qu’informer les jeunes filles dès le secondaire semble être une solution à envisager.

Les TIC, étant la 2e économie du monde après le pétrole, offrent un univers de possibilités ou d’opportunités. Elles peuvent contribuer à l’autonomisation des jeunes filles et des femmes dans le monde entier.  C’est pourquoi, Madame Cadet croit que « cette initiative, si louable qu’elle puisse être, ne peut pas rester dans le cadre de célébration ». En ce sens, elle appelle « l’Etat haïtien, les partenaires et les autorités locales à systématiser un processus de suivi pour de meilleurs résultats dans le futur ».

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