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Le graffiti, un exutoire pour Slanda

Slanda a décidé de participer à la deuxième édition de Street Art au Féminin en 2021. Elle dit garder de très bons souvenirs de cette expérience. Cet art est pour elle un vrai exutoire. Elle se sent libre.

Dofen News : Qui est Slanda ?
S.F : Mon nom est Slanda François. Je suis âgée de 25 ans. Je suis étudiante finissante en Linguistique à la Faculté Linguistique Appliquée (FLA). Je viens de boucler des études en arts culinaires. J’aime tout ce qui a un rapport avec l’art. Je suis graffeuse aussi.

D.N : Avant de vous lancer dans le Street Art, vous faisiez des croquis ?
S.F : Oui, depuis sur les bancs de l’école classique à l’Institution du Sacré-Cœur. Bien qu’à un certain moment, j’avais négligé le dessin à cause de mes études universitaires.

D.N : Qui vous a encouragé à faire des graffitis ?
S.F : C’est Assaf. Je l’ai rencontré tout près de chez moi. Alors qu’on discutait, il m’a montré plusieurs de ses œuvres. Aussitôt, je lui ai fait voir mes dessins qui se trouvaient à la maison. Ce fut le début de notre amitié, et après il m’a invité à Street Art au féminin.

D.N : Pourquoi aviez-vous décidé de participer à Street Art au Féminin ?
S.F : La présence de mes anciennes camarades a été pour beaucoup. Je savais déjà qu’elles excellaient en dessin mais la qualité de leurs œuvres a intensifié ma motivation. Ma première participation date de 2020.

D.N : Quelles sont les couleurs qui vous passionnent ?
S.F : J’aime travailler avec toutes les couleurs sauf que j’ai une préférence pour le fond en noir.

D.N : Qu’est ce qu’on trouve au cœur de vos œuvres ?
S.F : Tous mes travaux sont faits en collaboration avec d’autres graffeur-euses. Je n’ai pas encore de mur propre à moi. D’habitude à l’école, je faisais des dessins de femmes nues mais mon professeur de dessin trouvait que c’était bizarre. Mon avis était diffèrent, le corps de la femme est joli, il n’y a pas plus beau que ça. Toutefois, j’ai fait quelques modifications pour dessinaer des visages de femmes attristées.

D.N : Dans quelle zone voyez-vous faire votre premier mur ?
S.F : Il y a ce mur à la ruelle Chrétien qui est vraiment joli. Je me vois bien là.

D.N : Quelles sont les difficultés rencontrées depuis votre adhésion à cet art ?
S.F : Jusqu’à date, ça va pour moi à part le climat d’insécurité qui plane dans le pays. Quelques fois, mes parents manifestent de la réticence à l’idée que je regagne les rues.

D.N : Que recommandez-vous aux jeunes filles qui souhaiteraient devenir graffeuse ?
S.F : D’entrée de jeu, mon message est général. Il n’existe aucun métier réservé à un sexe en particulier. Le graffiti est un art libre. Je leur dirai, faites ce que vous aimez sans oublier de vous améliorer constamment. Vous avez la capacité de vous lancer alors ne laissez pas les remarques décourageants vous atteindre. Lorsque vous vous éloignez de ce que vous aimez, vous perdez une partie de votre personnalité.

D.N : Qu’attendez-vous de l’évolution du métier de graffiti dans 10 ans ?
S.F : J’aimerais, même avant 10 ans, la création d’une école où l’on enseignerait spécifiquement le graffiti car c’est un art complet.

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