Dr. Lina Necib, une jeune astrophysicienne tunisienne, a remporté le prix Valley Prize 2023 en physique décerné par l’APS (American Physical Society) aux physiciens en début de carrière pour une contribution scientifique exceptionnelle à la physique et ayant un impact significatif dans leur spécialité.
Lina Necib a prouvé que la matière noire, matière insaisissable qui constitue la majeure partie de la masse de l’univers mais qui ne reflète, n’émet ou n’absorbe pas la lumière, laissait derrière elle une preuve de son existence.
Cette découverte a eu lieu en 2020, la chercheuse a découvert l’existence d’un flux stellaire massif, une sorte de ruban d’étoiles restant, lorsqu’une galaxie est déchirée et étirée, en orbite à la périphérie de la Voie lactée.
Un article lui a été consacré dans le dernier numéro de novembre 2022 d’APS News, la publication mensuelle de l’American Physical Society.
Necib occupe actuellement le poste de professeur adjoint de physique au Massachusetts Institute of Technology, il s’agit de l’un des établissements universitaires les plus prestigieux au monde, puisqu’il est classé 3e au classement de Shanghai.
Native de Kairouan, elle obtient son baccalauréat en Tunisie et poursuit ses études supérieures aux Etats-Unis. Titulaire d’un doctorat portant sur la physique des hautes énergies obtenu en 2017 à Massachusetts Institute of Technology (MIT) aux Etats Unis d’Amérique, elle y lance son projet de recherche.
L’article d’APS News explique plus en détail le travail de Lina Necib et son équipe.
“En 2020, Necib et ses collègues ont fait part de leur découverte d’un courant stellaire massif, un ruban d’étoiles laissé par une galaxie déchirée et étirée, en orbite à la périphérie de la Voie lactée. La matière noire tire sur ces courants, laissant derrière elle des empreintes digitales, preuves de son existence.
Necib pense que ce courant, baptisé “Nyx”, en référence à la déesse grecque de la nuit, pourrait être le vestige d’une galaxie naine qui est entrée en collision avec la Voie lactée, beaucoup plus grande, il y a des milliards d’années.
Pour étudier le flux, son équipe a combiné la physique des particules avec des simulations cosmologiques, des données provenant de catalogues d’étoiles et l’apprentissage automatique – une combinaison d’outils révolutionnaire. Ils ont publié leurs résultats dans Nature Astronomy”.https://physics.mit.edu/faculty/lina-necib
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