Dans le cadre de la réalisation de la “Semaine de la democratie”, coïncidant avec la journée internationale de la démocratie, PoliticoTech a organisé une conférence-débat, le mardi 11 septembre à l’Université Quisqueya autour du thème “Haïti face aux défis de la démocratie”.
Cette conférence animée par plusieurs personnalités publiques, se veut être un appel au peuple l’invitant à réfléchir sur la situation du pays.
Depuis la transition démocratique, cela fait 32 ans depuis qu’Haiti traverse une situation difficile, à la fois d’ordre politique, économique et social. Ce qui paralyse complètement le pays. Beaucoup de débats ont été fait. Mais, cela n’a rien apporté, sinon que de vagues réflexions.
C’est dans cet esprit que des personnalités comme, Daniel Supplice, Marie-Carmelle Paul Austin, Woldson Bertrand et Pierre Buteau, ont intervenu afin de nous aider à réfléchir sur la situation du pays.
Si pour certains, les causes de la crise est d’ordre économique, le professeur Buteau reste convaincu qu’elle est dû à une décomposition sociale. Autrement dit, la division des classes sociale a généré tous les maux de la République.
Toutefois, le professeur souligne qu’il y a toujours eu des divisions dans notre société, et ce, depuis l’époque coloniale. Mais, la différence persiste du fait, que les couches sociales actuelles ne produisent aucune réflexion ni stratégie pouvant aider le pays à pallier aux obstacles qui nuisent à son bon fonctionnement.
D’un autre côté, l’ambassadeur Supplice à questionné l’apport de l’international dans la construction de la démocratie en Haïti, en remettant en question les différentes missions onusiennes qui, si elles ne sont pas tout bonnement sans mission, se donnent des missions qu’elles ne sont jamais parvenues à remplir, générant en même temps, une irresponsabilité de nos acteurs politiques.
Ainsi, cette situation a de graves retombées sur la démocratie qui, d’après madame Paul Austin, n’existe encore en Haïti. Elle dit vivre 32 ans d’un essai à l’établissement d’un régime démocratique dans le pays.
Contrairement, à ce que pense M. Bertrand, du fait, que la crise est une conséquence du mauvais choix des membres du CEP chargés de contrôler le personnel politique et de l’influence qu’exerce les acteurs politiques sur ces derniers. Pour madame Paul Austin, la crise est dûe que par nous mêmes Haïtiens, par notre irresponsabilité.
Enfin, le professeur Marie-Carmelle P. Austin propose que nous ayons un plan stratégique pouvant relever ces deux défis majeurs, à savoir, les contradictions sociales le populisme qui représentent une entrave à l’avancement du pays. En outre, l’ambassadeur Supplice demande à ce qu’on repense l’être haïtien sur ses propos «l’homme haïtien est à refaire et la seule façon pour le faire, c’est par l’éducation».
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