Dans le cadre de la première édition du forum sur la gouvernance de l’Internet, organisé ce jeudi 13 Septembre par l’Internet Society Chapitre Haïti à l’hôtel Montana, plusieurs personnalités féminines ont intervenu sur ce thème « Internet, outil de développement socio-économique des femmes en Haïti.”
En fait, cela fait plus d’une dizaine d’années depuis qu’Haiti a accès à l’Internet. Cependant, il y a aucun changement dans le pays. Sinon que des inconvénients chez les adultes ainsi que les jeunes. Toutefois, on se demande si c’est dû à sa mauvaise utilisation ou plutôt c’est parce-qu’on n’est pas encore prêt à l’utiliser.
C’est donc dans cette optique que plusieurs femmes comme, Christelle Vaval, Christine Toussaint, Lyne V. Alexandre et Michelle Boisrond réfléchissent sur la façon dont on peut utiliser l’Internet comme outil de développement, plus particulièrement les femmes. Quand on sait qu’il est utilisé par tout le monde (adultes, adolescents, jeunes), il revient alors de faire des propositions bénéfiques à son utilisation.
Selon Madame Toussaint, les femmes représentant 51 % de la population haïtienne, sont les plus vulnérables. Elle laisse entendre que 57 % des femmes sont analphabètes et 70 % travaillent dans le secteur informel. Ainsi, elle pense que la seule façon pour l’Internet d’aider les femmes à surmonter ces épreuves c’est le réseautage. Cela leur permettront de se mettre en valeur, en faisant la promotion de leurs savoir-faire, surtout les femmes qui vivent en dehors de la capitale.
D’un autre côté, Lyne V. Alexandre pense que le changement doit se faire à la base. Pour ce faire, elle propose l’enseignement. Selon elle, former les femmes est le premier pas vers le développement. Parce-que d’après elle, plusieurs en sont victimes par la méconnaissance des enjeux de l’Internet. Elle a ensuite relaté ces méfaits tels, le tourisme sexuel, la prostitution virtuelle dont en sont victimes plusieurs femmes.
En outre, madame Boisrond est d’avis que l’Internet peut être un outil d’émancipation pour les femmes haïtiennes, s’il est utilisé à bon escient. Concluons que l’internet peut servir d’outil de développement s’il s’accompagne de l’éducation.Le réseautage est aussi un vecteur de changement.
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