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Lousse-Mara Dolcin soutient une plus grande implication des femmes dans la politique

La jeune activiste politique et féministe Lousse-Mara Dolcin a été reçue sur le plateau de Dofen News pour parler de la nécessité de l’implication croissante des femmes dans la politique. La mémorante en Relations Internationales estime qu’il est « crucial » pour ces dernières de s’engager dans les affaires politiques du pays.

Lousse-Mara Dolcin est présente de façon formelle sur la scène politique depuis peu. Pourtant, la récente membre du groupement politique En Avant observait et se préoccupait des choses politiques depuis plusieurs années. Animée d’une vive volonté de servir, elle s’est lancée entièrement.

« En tant que citoyenne engagée, je trouve que c’est une obligation et un devoir de servir son pays », affirme-t-elle d’où son choix d’étude ayant rapport avec les sciences politiques.

Néanmoins, la faible participation des femmes dans ce domaine interpelle la jeune femme qui déclare à ce sujet, « le milieu politique en Haïti est extrêmement machiste ». Après avoir dressé un état des lieux assez catastrophique sur l’implication de la gent féminine dans les choses politiques, l’étudiante finissante en journalisme estime que les candidates féminines ne sont pas les bienvenues, étant mal accueillies.

« Ayant obtenu le droit de vote en 1950, de toute l’histoire politique du pays, on a eu qu’une seule femme à la Présidence. Grâce à l’adoption du quota d’au moins 30 %, aux élections de 2015 il va y avoir 30 % de femmes candidates dans les cartels et 8 % aux législatives. Sur 1 767 candidatures enregistrées à la députation, il est recensé que 129 femmes candidates alors qu’on retrouve seulement 23 sur 262 pour la Chambre Haute. Cependant la 50e législature n’a connu que 3 femmes députées et une Sénatrice », explique-t-elle.

Selon Lousse-Mara, les causes de cette situation sont plusieurs. « Elles sont souvent soumises à des demandes de faveurs sexuelles pour recevoir des financements. On retrouve également les clichés sociaux voulant faire croire que la politique n’est pas faite pour la femme. Sans compter ces femmes qui réclament l’approbation de leur mari pour se lancer. Il y a également cette peur de s’y mettre, car c’est un secteur violent », élabore-t-elle.

En dépit de tout ça, cette dernière trouve que c’est une nécessité pour elles de s’impliquer davantage dans les activités politiques, et demande aux hommes d’arrêter de faire entrave aux dames quoiqu’il existe certains qui se distinguent.

« Mesye pouse medam yo. Pa bloke yo. E medam yo pa lese nou entimide. Depi w konn sa w ap fè epi ou gen konpetans lan. Lanse w paske peyi a bezwen w », proclame-t-elle.

À toutes les jeunes femmes désireuses d’emprunter cette voie, Lousse-Mara Dolcin vous supplie de vous former continuellement, car le pays en a besoin.

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