Dans un reportage accordé à l’AFP publié ce 28 septembre une femme trans afghane raconte qu’elle est obligée de vivre désormais en incognito depuis la prise du pouvoir par les Talibans. « Il m’est strictement impossible de sortir de chez moi », a-t-elle déclaré.
Selon le témoignage de Radwin, nom d’emprunt, la situation est extrêmement difficile pour la communauté LGBTQ (lesbienne, gay, bi, trans et queer). Selon cette dernière, elle n’y peut rien d’être ainsi. « Dieu m’a créée comme ça, c’est ma nature, personne ne le comprend », a-t-elle souligné.
Néanmoins pour sortir Radwin serait obligée de se couvrir entièrement et personne ne devrait la reconnaître. La communauté transgenre en Afghanistan est très minoritaire et restreinte. La venue des forces talibanes a provoqué la fuite de la plupart de ses membres. Mais quant à Radwin, elle est emprisonnée dans son propre pays. « Il ne reste personne pour nous aider ici », a-t-elle révélé.
La pauvre femme se trouve dans l’impasse, elle a déjà tenté de contacter une ONG mais sans succès. « Je ne vois pas comment ça pourrait s’arranger. Je ne vois que l’obscurité. Il n’y a plus de lumière », a-t-elle affirmé sur le possible changement du comportement des Talibans.
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