Neuf rapports d’enquête ont été transférés la semaine dernière à la justice par l’ULCC sur des faits de trafic d’influence, de détournement de fonds et de corruption. Ces rapports sont troublants et fait déjà couler beaucoup d’encres. Des personnalités connues de la société ont été épinglées dont des femmes.
La première femme à être épinglée dans ces rapports d’enquête est Anna Dorvil Bell, épouse de l’ancien directeur général de l’administration générale des douanes Romell Bell qui est indexé dans l’un des rapports d’enquête publiés par l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC). L’institution lui reproche d’avoir menti lors de la déclaration de ses patrimoines, et aussi d’avoir utilisé le nom d’une fondation qu’il a créée pour blanchir de l’argent avec sa mari.
L’organe de lutte contre la corruption recommande que l’action publique soit mise en mouvement contre Anna Dorvil Bell comme co-auteur de blanchiment comme produit du crime et entrave au bon fonctionnement de la justice.
À la Caisse d’Assistance Sociale (CAS), l’ULCC dit avoir découvert un réseau mafieux et de corruption. Elle indique que des cadres de l’institution utilisent leur influence pour s’adjuger des chèques de subvention au bénéfice de leurs organisations parfois fictives. Et plusieurs femmes sont impliquées dans cette affaire comme la Directrice Générale de la CAS Edwine Tonton et un membre de son cabinet dénommé Yvrose Alcide.
L’ULCC lui reproche d’avoir fait montre d’une faiblesse au niveau du leadership qu’elle exerce au niveau de la caisse. L’institution reproche Yvrose Alcide, membre de cabinet de la directrice générale, d’avoir utilisé son influence pour s’adjuger un chèque de subvention de 500 000 gourdes pour une organisation qu’elle dirige. Tout compte fait, l’ULCC recommande que l’action publique soit mise en mouvement contre ces fonctionnaires de la CAS.
Dans ces rapports d’enquête, l’un a été question de 7 anciens Sénateurs n’ayant pas effectué leurs déclarations de patrimoine et l’unité a demandé que l’action publique soit mise en mouvement. Parmi ces derniers figure Dieudonné Etienne Luma.
De plus, l’organe de lutte contre la corruption exige l’interdiction totale d’exercer les droits civils, politiques et de famille, particulièrement en ce qui a trait au droit de vote et d’élection, à l’éligibilité, pour la période maximale prévue par la loi à l’encontre de ces personnalités visées.
You may also like
-
Désormais, Eden Berandoive joue dans la cour des grands
-
Les coopératives féminines : un outil clé pour l’autonomisation des femmes
-
Maria Isabel Salvador, Chèf biwo entegre nasyonzini an, pozisyone li sou konjonkti aktyèl la
-
Depite ayisyano-ameriken Sheila Cherfilus-McCormick mande pou premye minis ayisyen an demisyone
-
Rezo Pluri-femmes mande pou gen plis fanm nan palman ayisyen an