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Meaza Ashenafi - Source photo : google search

Pour la première fois en Ethiopie, une femme est nommée à la tête de la cour suprême

Meaza Ashenafi, 54 ans, est la toute première femme désignée à ce poste. Une décis ion qui a été prise ce 2 novembre où les parlementaires éthiopiens ont appuyé sa candidature à l’unanimité.

Voulant toujours prouver que les femmes peuvent occuper des postes de décision, Meaza Ashenafi traine un long parcours derrière elle. Elle a été juge à la Haute Cour puis conseillère lors de la rédaction d’une nouvelle Constitution durant les années 1990. Elle est fondatrice de l’association éthiopienne des femmes juristes et de la banque Enat. En 2003, elle crée le Réseau des associations de femmes éthiopiennes (NEWA) pour amplifier la voix des femmes sur la promotion de la femme et les droits des femmes

« J’ai travaillé toute ma vie pour apporter justice et équité. J’espère que cette nomination m’aidera à faire plus. Le plafond de verre a été détruit », a-t-elle déclaré après sa nomination. 

A noter que la lutte de cette dernière pour l’émancipation des femmes de son pays a été, en quelque sorte, récompensée. Juriste de carrière, elle a remporté, en 1996, le procès d’une jeune fille accusée d’avoir tué son violeur. Une histoire qui a inspiré la réalisation d’un film dramatique américanoéthiopien (Difret) sorti en 2014 et primé au Festival du film de Sundance au cours de la même année.

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