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Syndrome des ovaires polykystiques : Cyst’Her veut voler au secours des femmes en souffrance

Une nouvelle association a été créée en Martinique dans le but de voler au secours des femmes touchées par le Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK). Durant le mois de septembre dédié à la sensibilisation de ce syndrome, cette association va organiser ses premiers événements autour de cette maladie méconnue.

Il n’existe à présent aucun traitement curatif pour le Syndrome des ovaires polykystiques. Selon les données disponibles, cette maladie touche une femme sur sept en Europe. En ce sens, Cyst’Her, une association nouvellement créée, veut faire de cette maladie un fléau à combattre.

Par conséquent, le dimanche 24 septembre 2023, à l’Appaloosa à Le François en Martinique, une journée dédiée au Syndrome des ovaires polykystiques sera organisée par cette association. A cette activité seront présents des professionnels de santé et du bien-être mais aussi des exposants. Aussi, durant le mois de septembre, des ateliers, des rencontres et des conférences auront aussi lieu. Il s’agit de la première association aux Antilles françaises à venir en aide aux femmes atteintes du SOPK.

Jessie Antiste Asselie est présidente et la créatrice de l’association, Cyst’Her. Elle souffre aussi de cette maladie pour laquelle elle a effectué de nombreuses recherches. Aujourd’hui, elle veut partager ses connaissances et ses expériences avec les femmes de la Martinique qui souffrent du SOPK, sans même le savoir.

Quid de la maladie

Selon des documentations réalisées, le syndrome des ovaires polykystiques est une pathologie endocrinienne. On l’appelle également syndrome de Stein-Leventhal du nom des deux médecins qui l’ont décrit pour la première fois en 1935. On le nomme ainsi pour faire référence à l’un des aspects de la maladie que l’on peut voir à l’échographie, à savoir l’accumulation autour des ovaires de multiples petits kystes.

Ces kystes sont en réalité des follicules qui refusent d’entrer en croissance lors de la dernière étape de la phase folliculaire. Cet aspect n’est cependant qu’une facette du SOPK, un syndrome qui peut se manifester différemment selon les femmes dans des formes plus ou moins complètes, avec de multiples répercussions sur la santé féminine.

Dans sa forme complète, le SOPK entraine une absence d’ovulation, et donc une impossibilité de tomber enceinte. 50 % les femmes touchées par le SOPK ont une infertilité primaire et 25 % une infertilité secondaire.

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