Dans une note parue le 25 novembre 2022, « Solidarite Fanm Ayisyèn » (SOFA) a annoncé une pléiade d’activités à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’encontre des femmes et des filles. La structure en profite pour dénoncer les innombrables cas de violences dont sont victimes les femmes et les filles, qui restent impunis.
SOFA, à travers cette note, a invité les autorités concernées à renforcer la lutte contre les violences qui touchent les femmes et les filles dans le pays.
Pour sa part, la SOFA a décidé de lancer dans 7 départements du pays (Ouest, Artibonite, Nord, Sud-Est, Grand’Anse, Nord-Ouest et Centre) une série d’activités notamment (conférence, sit in et causerie) en vue de combattre les incessantes violences basées sur le genre. Durant ses 16 jours d’activisme, la structure va également profiter pour partager des informations sur les perspectives de travail de la SOFA notamment dans le cadre des prises en charge des victimes en leur offrant l’accompagnement nécessaire et en dénonçant ses actes odieux et révoltants.
79 cas de violences sexuels et 218 cas de violences physiques, psychologiques et économiques ont été répertoriés par la SOFA pour l’année en cours dénonçant la libération de plusieurs prisonniers préalablement détenus pour viol après avoir passé seulement entre 3 ou 4 ans en prison.
« Le décret de juillet 2005 modifiant le régime de sanctions pour agression sexuelle prévoit en son article 2 une peine de 10 ans de travaux forcés pour toute personne condamnée pour viol », a rappelé la SOFA.
La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’encontre des femmes, fixée le 25 novembre de chaque année, suivie de 16 jours d’activisme dans le monde contre la violence sexiste, est un moment pour réfléchir, renouveler, amplifier et établir une stratégie pour que les engagements à éliminer la violence envers les femmes et les filles deviennent une réalité à partir de 2030.
Selon les estimations mondiales, près d’une femme sur trois (30%) dans le monde est confrontée à une violence physique et/ou sexuelle, le plus souvent exercée par un partenaire intime.
La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’encontre des femmes a été choisie par l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 1999 alors que la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes a été adoptée le 20 décembre 1993 par l’Assemblée générale de l’ONU.
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