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Journée internationale de l’égalité salariale, les sociétés peinent à assurer l’équité entre hommes et femmes

A l’occasion de la journée internationale de l’égalité salariale, le 18 septembre dernier, des structures en France et au Canada appellent à une équité salariale immédiate. Un salaire égal pour un travail de valeur égale est un droit humain reconnu, inscrit dans les conventions internationales, ont souligné ces organismes de défense des droits des femmes.

Et pourtant, l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes reste un problème persistant et mondial et s’élève en moyenne à 20% dans le monde. Souvent craintives d’oser demander une augmentation, certaines associations tentent d’aider les femmes à réclamer leur dû.

Ce lundi 18 septembre 2023 a marqué la 4e journée internationale de l’égalité salariale, les chiffres continuent de témoigner d’un écart salarial entre les hommes et les femmes, à poste égal. Des associations se proposent pour accompagner les femmes qui sont réticentes à l’idée d’exiger de meilleures conditions de travail.

L’observation de cette journée vise à mettre en lumière les efforts des Nations Unies pour parvenir à une rémunération égale pour un travail de valeur égale. Cependant, les données des Nations Unies révèlent que les femmes sont encore confrontées à de nombreuses inégalités économiques.

Face à ce constat, l’association créée en France à l’initiative d’Élise Bordet en juin 2023 offre aux femmes une formation de quatre mois pour leur permettre d’apprendre à négocier leurs salaires. Exit « le syndrome de l’imposteur » et de « la bonne élève » : 2082 a mis en place sur son site Internet un simulateur permettant de s’entraîner à la négociation salariale. A travers ce projet, la structure veut préparer les femmes à mieux évaluer leur travail et du même coup combattre les inégalités salariales en France.

Cette journée internationale a été créée en 2020, un événement créé à l’initiative de l’ONU. L’objectif visé par l’organisation est de rendre « hommage aux efforts déployés par toutes les parties prenantes pour parvenir à l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale ».

« Les carrières n’ont pas de genre, la valeur du travail non plus » ont préconisé les Nations-Unies. « En cette Journée internationale de l’égalité salariale, élevons nos voix contre cette injustice », ont-ils ajouté.

Les Nations Unies assurent ainsi qu’à « travail égal, les femmes gagnent 77 cents pour chaque dollar gagné par les hommes ». A ce rythme, les experts estiment que les écarts salariaux entre hommes et femmes seront réduits ou auront disparu en 2082.

Pour faire suite à la journée internationale de l’égalité salariale du 18 septembre, le Service d’information du Gouvernement français, l’association Social Builder et Malmö Productions lancent conjointement une campagne pour encourager les femmes à s’intéresser aux métiers du numérique et promouvoir l’égalité professionnelle et salariale.

Cette inégalité persiste également au Canada

Au Canada, pour chaque dollar que gagne un homme, une femme gagne environ 90 cents. Pour une femme de couleur, l’écart est encore plus grand, selon des données publiées dans le pays à l’occasion de la journée internationale. Non seulement les femmes gagnent moins en moyenne, mais elles sont moins susceptibles de recevoir des primes. Et lorsqu’elles en reçoivent une, elle est souvent inférieure à celle de leurs homologues masculins.

Selon l’ONU, si la tendance se maintient, il faudra environ 268 ans pour combler l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes à l’échelle mondiale. La Journée internationale de l’égalité de rémunération est aussi l’occasion de rendre hommage aux militantes qui ont attiré l’attention sur ces inégalités. « Un salaire égal pour un travail de valeur égale n’est pas encore assuré, mais grâce à ces militantes, nous approchons du but », soutiennent les Nations-Unies.

En somme, selon plusieurs sources concordantes, dans le monde entier, les femmes sont plus susceptibles d’être au chômage que les hommes, et seulement 28% des femmes employées dans le monde bénéficient d’un congé maternité payé. De plus, près de 65% des personnes en âge de la retraite sans pension régulière sont des femmes, et elles assument également une charge de travail domestique et de soins non rémunéré à un rythme deux fois et demi plus élevé que les hommes.

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