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La journaliste française Ariane Lavrilleux libérée après 48h de garde à vue

La journaliste française Ariane Lavrilleux a passé 48 heures de garde à vue dans le cadre d’une enquête portant sur ses articles sur un possible détournement par l’Égypte d’une aide militaire française. Dans la foulée, le domicile de la journaliste a été perquisitionné avant de recouvrer sa liberté mercredi soir.

Fin de garde à vue pour Ariane Lavrilleux. La journaliste d’investigation a annoncé mercredi soir sur X (ex-Twitter) être « libre ». Elle était retenue dans le cadre d’une enquête portant sur ses articles sur un possible détournement par l’Egypte d’une aide militaire française.

La journaliste a été placée en garde à vue quarante-huit heures à l’hôtel de Police de Marseille, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le parquet de Paris en juillet 2022 pour compromission du secret de la Défense nationale et divulgations d’identité de militaires.

Après ses révélations publiées par le média d’investigation Disclose, Ariane Lavrilleux a été placée près de quarante-huit heures en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour compromission du secret de la Défense nationale après avoir questionné la responsabilité de la France dans les crimes commis par l’État égyptien.

Qui plus est, le domicile de la journaliste a été perquisitionné après que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a ouvert une enquête pour « compromission du secret de la défense nationale et révélation d’information pouvant conduire à identifier un agent protégé ».

Une source proche du dossier a confirmé à l’AFP qu’une juge d’instruction menait encore ces opérations, « compte tenu de son statut de journaliste ». L’affaire a débuté en novembre 2021, quand le média d’investigation publie une enquête sur l’opération militaire Sirli, en Egypte.

L’opération Sirli, dont l’objectif était d’identifier des cibles djihadistes, est d’après Disclose utilisé par l’Egypte pour éliminer des cibles civiles qui font de la contrebande en revenant en pick-up de la Libye. D’après le média, près d’une vingtaine de frappes contre des civils ont eu lieu grâce à des renseignements français entre 2016 et 2018.

Dans l’après-midi du mercredi, avant la libération de la journaliste, plusieurs dizaines de personnes s’étaient rassemblées à Marseille devant l’hôtel de police où elle était en garde à vue. « Ici journaliste au cachot », « Info derrière les barreaux », pouvait-on lire sur des pancartes.  » Ariane Lavrilleux est désormais libre de ses mouvements depuis mercredi soir.

Joame Baptisné

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