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Crédit photo de Dofen News

Les 120 ans du Nouvelliste au féminin

De 1898 à 2018, déjà 120 ans depuis que Guillaume Chéraquit et Henri Chauvet ont largué les amarres à destination de cette grande aventure. Une aventure du sein de laquelle est née « Le Nouvelliste », le ténor de la presse haïtienne.

Tout comme Paris, Le Nouvelliste ne s’est pas bâti en un jour. Malgré de nombreux obstacles, le journal perdure. Il ne cesse de cultiver de génération en génération, la passion qui émane du professionnalisme. On succès est le fruit d’une grande détermination, d’une philosophie transmises aux différentes générations de journalistes. 

Le Nouvelliste s’est imprégné de la touche de chacun de ses collaborateurs pour garantir sa pérennisation sans changer de philosophie. Il n’y a pas très longtemps ce fut l’époque des journalistes comme Anaïse Chavenet, Natacha Bazelais, Stéphanie Douyon, Pascale Solages. A présent, c’est au tour de Yolande Day, Martine Isaac, Darline Honoré, Mariah C. Shéba Baptiste, pour ne citer que celles-là, de donner le ton en reprenant le flambeau.

« Le journalisme est un métier qui permet de mettre au-devant de la scène toutes les panoplies de la passion et de la créativité. Il n’y a pas de raison pour qu’une femme ait peur de s’intégrer », a souligné Stéphanie Douyon, une ancienne journaliste de Ticket Magazine.

La famille Nouvelliste apprécie et accueille chaleureusement les nouveaux dans la cour des grands. « Mon intégration au sein du journal a été facile, tout le monde est chaleureux de collaborer avec tout le monde Il y a beaucoup de familiarité, de vivre-ensemble et de convivialité », a déclaré Martine Isaac, journaliste dans la rubrique « Economie ».

Travailler dans un journal de ce calibre ne se révèle pas une tâche aisée. C’est tout un ensemble de formations qui est mise à la disposition de chacun. D’ailleurs, la connaissance, pense-t-on, n’a de la valeur que si elle se partage. De plus, qui donc peut résister aux rayons perçants de la connaissance si ce n’est un parfait ignorant ? « Au Nouvelliste, j’ai appris presque tout grâce à l’aide des aînés, ils nous tiennent par la main », a confié Yolande Day, journaliste dans la rubrique « Santé ».

Chaque génération a son histoire. Il fut un temps où le papier régnait en maitre et seigneur. De nos jours, ce n’est plus le cas. L’heure fait place à la magie de la technologie, à l’ère du virtuel et des réseaux sociaux. Ainsi, le journal se met au diapason de la modernité. Notamment, Ticket Magazine qui s’adapte à la réalité. «Ticket Magazine est essentiellement un journal en ligne à l’heure actuelle », a déclaré Gaëlle Alexis, la rédactrice en chef du journal culturel.

Les femmes ne veulent plus être prises pour des êtres inférieurs comme certains le conçoivent. Les femmes comme Mariah C. Shéba Baptiste souhaitent être appréciées pour leur performance et non pas pour leurs courbes. « Il y a une forte discrimination envers les femmes dans ce secteur. Par contre, au Nouvelliste, la compétence est prioritaire car ils ne se basent pas sur le genre pour porter un jugement mais plutôt sur la qualité du travail que réalise chacun », a-t-elle estimé.

De ce fait, Haïti, croit-on, a besoin de rattraper le temps perdu. La société haïtienne a besoin de personnes ambitieuses et déterminées comme Guillaume Chéraquit et Henri Chauvet. Entre autres, des hommes et des femmes mettant de côté toute discrimination pour faire place à l’entraide, la solidarité et l’union en vue de tirer Haïti des profondeurs de l’ignorance. Du sous-développement.

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