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Source photo page officielle de Lyse Ladouceur
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Lyse Ladouceur, une passionnée de la programmation

Fascinée par toutes les possibilités de l’informatique et de la technologie, Lyse Ladouceur en fait sa passion. Agée à peine de 23 ans, elle s’investit à fond dans ce domaine qui, pour elle, n’est pas un métier exclusivement d’homme.

Elle n’a pourtant découvert l’univers de l’informatique qu’après le baccalauréat. Un domaine traditionnellement laissé aux hommes qui, comme la rencontre avec l’âme-sœur, l’a d’un clin-d’œil enflammée. Son amour démesuré pour cette science est découlé, à en croire ses propos, de son esprit de challenge, du dynamisme du métier et de la rapidité avec laquelle les outils technologiques s’incrustent et s’imposent dans la vie des gens. «?Après la classe terminale, j’ai voulu absolument m’inscrire à la faculté des Sciences (FDS), mais entre-temps j’ai découvert l’ESIH et l’informatique. J’ai eu la chance de rencontrer un mentor, qui m’a accompagné et encouragé tout au long de mes débuts. La beauté de cette science a tout de suite balayé mes doutes?», affirme la jeune femme. 

« Mon imagination, ma limite ?» 

Lyse Ladouceur n’a que 23 ans. Mais, dans le secteur des TIC, elle provoque de l’admiration dans tous les cœurs. Curieuse, elle n’hésite pas un instant de foncer ne se laissant limiter que par son imagination. Avec des rêves plus grands que sa petite taille, celle que ses amis appellent Lisa pour lui témoigner leur admiration, croit que ses compétences peuvent aider à bien des choses dans le pays. «?Je voudrais juste mettre sur pied un projet de grande envergure pour marquer les esprits et  qui soit surtout utile à ma communauté, ou du moins être un modèle pour inspirer d’autres jeunes?», confie la jeune codeuse. 

Ses modèles dans ce secteur en disent long sur sa détermination et son vœu de marquer les esprits. Mark Elliot Zuckerberg, Bill Gates, Steve Jobs, elle s’inspire des plus grandes figures du monde technologique au niveau mondial. Elle croit qu’elle peut y arriver avec, évidemment, des efforts assidus. «?Mes ambitions sont nombreuses, tantôt je pense à suivre mes modèles, monter ma propre boite et penser à résoudre des problèmes spécifiques?à Haïti, tantôt je suis emportée par la soif du savoir et j’ai envie d’en apprendre davantage et travailler avec les plus grandes compagnies pour résoudre les problèmes du monde?», avoue Lyse, qui ne cesse d’explorer d’autres options, d’apprendre d’autres langages, de développer d’autres applications, de parcourir internet, d’essayer d’autres plateformes. 

L’informatique n’a pas de genre 

«?Je suis en extase dès qu’une toute petite ligne de code affiche le résultat souhaité?», exclame Lyse Ladouceur, cette jeune femme à la peau noire qui émerveille autant par son talent que par son sourire radieux dont elle ne se sépare jamais. Elle se voue à cœur joie à l’informatique et à la technologie, particulièrement la programmation, sa passion. Elle s’amuse avec les lignes de code comme pour en faire un loisir. «?… À l’école on s’étonne souvent que je m’intéresse à ce domaine-là?», témoigne-t-elle. Ce qu’elle ne parvient toujours à comprendre, car, dit-elle, «?l’informatique n’a pas de genre?». 

Les gens ne comprennent pas tous son métier, ce qu’elle digère un peu mal. Très souvent, on la confond avec une électronicienne ou une technicienne en bureautique. «?Je m’y connais très peu en électronique et souvent on m’apporte un téléphone ou un ordinateur brisé et on me dit de le fixer, ou bien on m’apporte des textes à corriger ou à mettre en forme. Ce n’est pas franchement cool, et c’est dommage de réduire ce que j’apprends uniquement à cela?», regrette la jeune femme. «?J’insiste aussi sur le fait qu’être informaticien ne signifie pas systématiquement que nous sommes des pirates, des hackers, des anges diaboliques et intrigants qui passent leurs journées à éprouver des systèmes?», rajoute-t-elle. 

« N’ayez pas peur d’oser », son mot pour les jeunes filles

L’informatique, c’est très beau, confesse Lyse qui croit que les sciences n’ont que l’air d’être difficiles. « Dès qu’on s’y lance et qu’on s’y met, c’est une tout autre chose. On se rend compte que c’est moins difficile que qu’on le croyait », explique-t-elle. Voilà pourquoi elle invite les jeunes filles intéressées par ce domaine à s’y lancer à bras le corps. « N’ayez pas peur d’oser. N’ayez pas peur d’essayer. On ne risque rien. L’informatique n’est pas différente des autres métiers, et je trouve qu’elle offre toute une panoplie de possibilités et d’opportunités qui sont très intéressantes à explorer », conseille-t-elle.

À en croire la jeune programmeuse, n’importe qui peut évoluer dans le domaine de l’informatique. Mais cela requiert un minimum de volonté et de détermination. C’est pareil pour toutes les jeunes filles qui souhaiteraient faire carrière en informatique. « Il s’agit d’avoir de la détermination et bien sûr de travailler avec assiduité, de faire des recherches et de pratiquer. Un peu de passion ne ferait aucun mal et vous pouvez le voir, d’après les exigences requises,  faire de l’informatique, c’est comme apprendre n’importe quel autre métier », répète Lyse.

À 23 ans, Lyse est parvenue à se forger un nom dans le secteur des TIC en Haïti. Partout où elle passe, il est très difficile de ne pas remarquer son incroyable talent dans ce domaine. Elle s’en réjouit et en est fière.  Amoureuse du challenge, Lyse Ladouceur a déjà participé à de nombreux concours dans son domaine qu’elle remporte la plupart du temps. C’est le cas par exemple du concours organisé en avril 2017 par le Conatel où son équipe l’a remporté pour avoir créé le prototype d’une application mobile capable de contrôler le cycle menstruel des femmes et prévenir les périodes de fertilité. Une grande satisfaction pour elle. « J’ai le challenge dans le sang, je me mets tous les jours en défi. Donc je peux vraiment dire que chacune de mes expériences avec l’informatique, en programmation surtout, ont été excitantes aussi petites soient elles », confie la programmeuse qui est à sa dernière année d’étude en Sciences et de Technologie à l’école supérieure d’Infotronique d’Haïti (ESIH). 

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