L’Union européenne a décerné cette semaine son premier prix des droits de l’homme à Mahsa Amini et au mouvement iranien « Femme, vie, liberté ». La jeune femme de 22 ans est décédée en détention après avoir prétendument violé la règle stricte du port du hijab iranien pour les femmes.
C’est une victoire pour les femmes iraniennes et le mouvement « Femme, vie, liberté ». Le prix Sakharov récompense les militants des droits de l’homme et celui de cette année s’est dirigé vers Mahsa Amini et le mouvement iranien « Femme, vie, liberté ».
« Le meurtre brutal de Jina Mahsa Amini, le 16 septembre 2022, trois jours après son interpellation par la police, a marqué un tournant », a expliqué la présidente du parlement européen, Roberta Metsola.
Sa mort a généré le mouvement mondial connu sous le nom de « Femme, vie, liberté », appelant à la fin de l’imposition par l’Iran d’un foulard sur toutes les femmes et d’autres lois discriminatoires. La famille et les partisans de Mme Amini ont déclaré qu’elle avait été tuée, mais les autorités iraniennes affirment qu’elle est morte d’une condition médicale auparavant non divulguée. Les forces de l’ordre ont brutalement réprimé des manifestations qui se sont produites dans divers endroits suite à la mort de la militante. Cette situation a conduit l’UE à imposer des sanctions aux personnes et entités responsables de violations des droits de l’homme.
Le prix Sakharov 2023 a été remis deux semaines après que le prix Nobel de la paix a été décerné à Narges Mohammadi, une militante iranienne emprisonnée pour les droits et qui s’est battue contre le foulard obligatoire et l’oppression des femmes en Iran.
You may also like
-
Taylor Swift crée la surprise en présentant un double album
-
Désormais, l’interruption volontaire de grossesse est inscrit dans la constitution française
-
Corventina est de retour sur le terrain
-
Primaire républicaine aux Etats-Unis : Nikki Haley décroche sa première victoire
-
La mère d’Alexeï Nalvany envoie un message à Vladimir Poutine