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Une deuxième femme accuse Luis Rubiales de harcèlement sexuel

Le président de la fédération espagnole de football, Luis Rubiales est décidément dans de beaux draps. Déjà poursuivi pour un baiser forcé à la joueuse Jenni Hermoso à l’occasion du sacre de l’Espagne au mondial féminin, l’homme fort de la fédération espagnole doit maintenant faire face à de nouvelles accusations rendues publiques ce vendredi 25 août 2023. Contre vents et marées, Luis Rubiales n’entend pas démissionner.

De nouvelles accusations viennent de mettre de l’huile sur le feu en Espagne déjà en effervescence à la suite d’un geste de trop du patron de la fédération espagnole. En effet, une deuxième femme, ex collaboratrice de Rubiales, a révélé avoir été victime de harcèlement sexuel. Tamara Ramos a parlé de certaines choses que Rubiales avait l’habitude de lui dire.

Ramos a travaillé à l’AFE (Association des joueurs espagnols) aux côtés de Rubiales, qu’elle a quittée à la suite d’un bras de fer juridique avec ce dernier. Elle est aujourd’hui cofondatrice de Futbolistas ON, une organisation qui cherche à représenter et à défendre bec et ongles les droits des footballeurs. Elle a mis au grand jour certains des abus et harcèlements qu’elle a subis lorsqu’elle travaillait pour Rubiales.

« J’ai subi des humiliations, des coups physiques, des mots que je ne peux pas répéter à cause de l’époque à laquelle nous vivons… C’était une atrocité pendant longtemps. « Je ne suis pas du tout surprise par ce qui se passe, je le connais depuis de nombreuses années et j’ai souffert de lui », a déclaré l’ex collaboratrice du numéro 1 de la fédération espagnole de football à Telecinco, selon des propos rapportés par Relevo.

Mme Ramos a même détaillé sur des faits du harcèlement qu’elle avait subi. « Devant tout le monde, il m’a dit, avec la manière sarcastique qu’il a de se moquer de lui-même, « tu verras, tu es venue ici pour mettre tes genouillères ». Ce sont des mots que personne ne mérite, surtout pas un professionnel qui, comme moi, est venu travailler », a-t-elle déploré.

« Quelle est la couleur de tes sous-vêtements aujourd’hui ? » Vous vous sentez tellement… être une femme dans le monde du football, nous ne sommes pas nombreuses. J’ai vécu une période terrible et il m’a été très difficile de le faire. J’ai intenté un procès pour rupture de contrat. Il m’a dit que si je partais, il ne me donnerait même pas de prime de licenciement », a révélé Madame Ramos.

Par ailleurs, elle a fustigé d’un revers de main les plates excuses du titulaire de la fédération espagnole de football à la suite de l’incident.

« Il me semble qu’il ne s’est pas excusé. Cela ressemblait à un discours de justification. C’est son vrai visage qu’il a montré. Enfin, il s’est montré, cela ne me surprend pas du tout. Je pense qu’il est maintenant plus facile pour eux de me croire, maintenant que cela a été vu », a-t-elle relaté.

Elle a lancé un vibrant appel aux organisations de football à se mobiliser face au comportement machiste qui ronge le sport. « J’aimerais lancer un appel aux institutions du football pour qu’elles veillent à ce qu’il y ait beaucoup plus de femmes aux postes de direction », a-t-elle dit.

En dépit de toutes ces accusations, Luis Rubiales n’a pas l’intention de démissionner. De leur côté, les 23 joueuses de l’équipe espagnole fraîchement championnes du monde, ont menacé de quitter la sélection tant que Rubiales est au commandes de la fédération.

Ce samedi la FIFA a annoncé suspendre provisoirement le président de la fédération espagnole de football suite au baiser forcé lors de la victoire de l’équipe espagnole féminin qui est entrée dans l’histoire en remportant sa première Coupe du monde le 20 août dernier.

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