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Madame La Consule Roudelyne Nogar De Jean, un sang neuf au consulat d’Atlanta

Les petites filles deviennent des adolescentes, les adolescentes deviennent des jeunes adultes et ces dernières se métamorphosent en femme accomplie. Madame la Consule Roudelyne Nogar serait cette petite fille aux mille idées, les yeux pleins de rêves et de projets et qui a su trouver sa voie.

Si vous êtes du Cap, vous devez sûrement reconnaître cette jeune adulte qu’elle fut. Élancée, les yeux rieurs, un visage discrètement souriant, pleine de fougue. L’ancienne du Collège Regina Assumpta a depuis fait du chemin pour devenir un cadre de la diplomatie haïtienne et surtout se démarquer par son implication au niveau de la communauté haïtienne d’Atlanta aux États-Unis d’Amérique.

Dofen News : Vous vous auriez décrite comment ?

Roudelyne Nogar De Jean : Dynamique et motivée sont les qualificatifs qui me décrivent le mieux. Peu importe la tâche qui m’est incombée, que ce soit sur le plan personnel ou professionnel, je le fais avec un sentiment de sérieux, de bien faire et avec passion. Je n’ai pas peur de relever des défis, surtout s’ils contribuent à mon épanouissement. Je crois aussi que je suis une personne pleine de ressources et qui aime motiver les autres.

D.N. : Parlez-nous un peu de votre carrière professionnelle?

R.N.D.J. : J’ai toujours eu l’ambition de faire carrière dans l’administration publique et les relations internationales, mais surtout de participer au développement de ma communauté. Avec mes background en Administration Publique, j’ai eu la chance de travailler dans certaines institutions qui m’ont permis de mettre en valeur mes capacités en leadership, gestion du personnel et projets. Également, j’ai toujours souhaité travailler dans un environnement où je pourrais être exposé à différentes personnes de différents backgrounds ou couche sociale, différentes situations où je suis appelée à résoudre des problèmes ou gérer des conflits.

Je dois également souligner mes expériences dans le bénévolat avec des organisations ou associations qui travaillent dans le développement local telle l’Association des Universitaires Capois pour l’Avancement et le Progrès (AUCAP) depuis plus d’une décennie m’ ont orienté vers ce choix de travailler au service de ma communauté.

D.N.: Devenir consule,  est-ce un rêve d’enfant qui s’est matérialisé?

C.R.N.D.J.: Je dois dire que devenir Consule est un privilège qui m’a permis de servir mon pays, si je considère que le fait que ce pays m’a formée. J’ai reçu ma formation académique à l’UEH. Je ne considère pas cette position comme un rêve devenu réalité, mais plutôt comme une opportunité de donner en retour à mon pays.

D.N.: Vos premiers pas dans la diplomatie haïtienne furent comment en tant que jeune femme?

C.R.N.D.J.:Vous savez, en tant que femme c’est toujours une lutte, pas seulement pour les femmes haïtiennes, mais d’une manière générale. Il nous faut toujours nous affirmer et travailler doublement pour prouver notre capacité.

Partout où j’ai travaillé, la situation n’était guère différente et cela n’a pas été différent  en intégrant la diplomatie haitienne, un milieu à majorite masculin. Mais comme mentionné ci-dessus, j’aime les defis et c’est ce qui faconne la professionnelle que je suis devenue aujoud’hui.

Entre femmes diplomates, dans la juridiction où j’evolue, on constitue un reseau qui nous permet de nous rencontrer, de discuter, de travailler et agir sur les problèmes communs qui nous  affectent, mais surtout pour créer un environnement qui nous permet de prouver ce dont on est capable et montrer que les femmes ont leur place dans les positions de leadership.

D.N.: Quels sont les conseils que vous donneriez aux jeunes femmes qui veulent faire carrière dans la politique?

C.R.N.D.J.: Je veux d’abord te remercier  Renée Vancie, et remercier DOFEN NEWS d’avoir pensé à moi pour cet entretien. Je veux utiliser cette plateforme pour parler aux jeunes femmes en général. Celles qui sont souvent mises de coté ou au second plan, celles qui s’entendent se qualifier de plan B, celles qui entendent tellement de critiques destructives qui commencent elles aussi à y croire. Je veux leur dire de poursuivre leur rêve, de continuer à vous affirmer et à prouver que votre voix compte. C’est le seul moyen qu’on a d’ailleurs de montrer qu’on est important et capable de jouer n’importe quel rôle. À celles-là qui veulent faire carrière dans la politique, ne laissez personne projetter leur negativité ou incapacité ou définir votre futur par leur peur. Foncez, suivez votre passion,votre mission, votre appel où votre cœur. Sachez que vous êtes capables et n’hésitez surtout pas de le prouver à vous en premier lieu et aux autres.

D.N.: Avez-vous une autre passion?

C.R.N.D.K.: Je suis une personne passionnée. Tout ce que je fais dans la vie, je le fais avec passion. Je ne vais pas dire que j’en ai une en particulier, mais si je dois mentionner une chose qui me passionne c’est d’aider les autres.

D.N.: Voulez-vous partager une chose que le public ne sait pas de vous?

C.R.N.D.J.: Je suis une femme de foi !

D.N.: On peut remarquer que le consulat d’ATLANTA est très actif et très impliqué. Parlez-nous un peu de votre vision?

C.R.N.D.J.: Au fait, l’un de mes objectifs a été de développer une stratégie de proximité de service et de faire du Consulat un medium de la promotion de la culture haitienne. Ce que, je crois qu’on a réussi dans un sens vu les statistiques autour de la fréquentation du bureau par la communauté, et nos pages sur les réseaux sociaux. Mais je dois tout cela à une équipe qui est très dynamique et créative avec un sens d’engagement et de service. Je m’aurais pas pu accomplir une si grande et noble tâche par moi même. Je veux profiter de cette plateforme pour remercier tous.tes mes collaborateurs.trices avec qui je partage le même amour pour Haiti.

D.N.: Question cliché: Vous arrivez à concilier vie familiale et diplomatique?

C.R.N.D.J.: Très belle question. Et elle m’a arraché un sourire. Si vous pourriez voir mon visage (lol). Je dois souligner que les responsabilités autour de cette position sont énormes et incombent beaucoup de rencontres, participation à des évènements même en week-end ou jour ferié etc… Toutes ces obligations peuvent déséquilibrer la vie familiale, mais heureusement pour moi mon mari comprend les responsabilités liée à ma position et se montre toujours très supportif.

D.N.: Êtes-vous une défenseure des droits de la femme? Comment militez-vous?

C.R.N.D.J.: Je veux plutôt dire que je travaille pour faire la promotion des droits de la femme ou encore encourager les groupements de femmes organisées et/ou organisations de femmes où même les femmes entrepreneurs ici ou en Haïti. Faisant suite à tout ce que j’ai déjà dit à ce sujet, je pense que nous avons tous besoin de voir plus de femmes dans des positions de leadership, plus de femmes s’élever l’une l’autre, s’entraider l’une l’autre.

D.N.: Quel message auriez-vous pour la jeune fille que vous avez été?

C.R.N.D.J.: Waow, si seulement vous pourriez voir la jeune fille timide et peu confiante que j’etais 20 ans de cela. Attention, je ne dis pas que je suis vielle aujourd’hui (lol). Ne vous laisser surtout pas tromper par le nombre 20 que je viens de mentionner. Je suis encore très très jeune (lol). 

Alors je lui dirai, ne doute surtout pas de tes capacités. Tu es importante, intelligente, confiante, et plus important tu as l‘ingredient parfait pour reussir qu’est ta « foi ».

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